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Message par Renforce toi en Tora Dim 19 Avr - 15:00

Rav Ye’hezkel Sarrna zatsal était le Rav de la Yéchiva de ‘Hévron. Son temps était utilisé avec minutie et sa remarquable conduite était un exemple pour tous.
Chaque semaine, un peu avant chabbat, une veuve venait le voir et lui donnait quelque petites pièces, en général des centimes. Elle commençait par raconter au Rav ses difficultés et les aléas de la semaine, puis elle disait : « Voici Rabbi disait-elle, c’est pour votre Yéchiva. »
Le Rav remerciait beaucoup cette dame et montrait beaucoup de valeur à ces quelques sous.
Les proches du Rav ne comprenaient pas pourquoi leur maître accordait une telle importance et prenait tellement de temps chaque semaine. Un jour, l’un d’entre eux fit la remarque : « Rabbi, vous pour qui chaque instant est précieux, pourquoi prenait-vous de votre temps chaque semaine pour ces petites pièces ? La Yéchiva tient-elle sur ces quelques sous ?! »
« Tu as tord, répondit le Rav, ce n’est pas la Yéchiva mais le monde tout entier qui tient sur ces centimes ! En effet, l’importance d’une mitsva se calcule essentiellement par l’investissement qu’elle représente. Tu ne peux pas t’imaginer à quel point les efforts de cette femme pour réunir ces quelques pièces sont important dans le ciel ! Par le mérite de cette dame, nous sommes sauvés de nombreux décrets ! »

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Message par Renforce toi en Tora Lun 20 Avr - 17:01

C’était le jour de son mariage. En plus de l’alliance, elle avait reçu de son mari, une bague pleine de diamants brillants et coûteux, d’une valeur de cinq milles dollars…
Malheureusement, deux jours plus tard, la jeune mariée n’arrivait pas à trouver la bague. Les nombreuses recherches entreprises lui mirent à l‘idée qu’elle ne retrouva plus la bague !
Le chabbat suivant le mariage arriva et toute la famille se retrouva. La Kalla arriva, espérant que personne ne remarque le manque de la bague. Malheureusement, la grand-mère ne tarda pas à demander où se trouvait le joyau. La kalla essaya d’échapper à la question, mais finalement, elle n’eut le choix d’avouer qu’elle l’avait perdu !
Inutile de rapporter les remarques qu’elle reçut de la grand-mère, de la belle-mère, etc. La bonne volonté du jeune mari de protéger son épouse ne réussit pas à faire taire les remarques. Des remarques qui continuèrent après le chabbat, à chaque occasion, durant plusieurs mois…
La veille de Roch Hachana, le mari sortit son costume de mariage, pour le mettre en l’honneur de la fête. Et voici que, stupeur ! La bague se trouvait dans l’une des poches… !
Une fois que la surprise passa, l’évènement fut raconté à toute la famille. Les différents membres s’excusèrent auprès de la Kalla et l’harmonie put prendre une véritable place. Du côté du mari, l’affaire fut moins réjouissante… Il commença à recevoir des remarques, peut-être plus encore que ce que sa femme recevait (il fallait bien rattraper le temps perdu…). Très vite, il fut étiqueter comme étant l’étourdi de la famille, celui a qui il ne fallait rien confier d’important ! Sa femme aussi prit part (de temps en temps) aux remarques ; il fallait bien « relâcher » la poids qu’elle avait ressenti ces derniers mois à cause de son mari…
Les années passèrent mais n’effacèrent pas totalement le souvenir de cet épisode.
Quinze années plus tard, le femme décida de vérifier si le bijoutier accepterait d’échanger le bijou (on est jamais heureux des plaisirs matériels !). Elle alla chez le bijoutier de la famille et lui rappela que cette bague avait été acheté chez lui pour cinq milles dollars.
« Je n’ai pas souvenir d’avoir vendu une telle bague, dit-il en l’analysant soigneusement, et je pense qu’elle vaut six milles dollars. Mais si vous amener la facture, je vous l’échangerai en gardant un petit pourcentage. »
La femme alla chercher dans les anciens documents et après efforts, elle trouva la facture. La valeur était effectivement d’environ six milles dollars, et il s’agissait d’une autre bijouterie ! Mais le plus étonnant, c’était que l’achat datait d’après le mariage, juste quelques jours avant Roch Hachana…
Le mari avait préféré faire passer l’erreur sur lui et il s’était grandement endetté pour lui faire plaisir ! Pendant des années, il s’était tu et avait accepté toutes les remarques sans s’énerver ni rien dévoiler !

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Message par Renforce toi en Tora Jeu 23 Avr - 13:42

Un homme a découvert à soixante-dix ans que les Téfilines qu'il avait portées toute sa vie n'avaient jamais été casher. En apprenant cela, il a commencé à danser. Les spectateurs perplexes lui ont demandé,"pourquoi dansez-vous quand vous venez de découvrir que vous n'avez jamais mis des Téfilines casher?". Ce à quoi la personne a répondu: "Précisément. Pouvez-vous imaginer ce qui serait arrivé si je n'avais découvert cela qu'après ma mort? Maintenant j'ai la chance d'être mekayem la mitsva correctement, ne devrais-je pas être bessimha?".

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Message par Renforce toi en Tora Dim 26 Avr - 10:16

Les médecins de la Rabbanite Reche Léa Karelitz lui interdirent de mettre au monde des enfants. Ils lui firent prendre conscience du danger que cela représentait pour sa vie. Mais, dans sa grande piété, elle refusa d'obéir aux ordres des médecins et s'exclama : C'est ainsi que j'ai été créée et le Ciel me prendra en pitié ! Et effectivement, le Ciel la prit en pitié. Elle mit au monde 15 enfants et vécut jusqu'à près de 90 ans !
Alors qu'elle été âgée, chaque fois que cette épisode était évoqué, un sourire se dessinait sur ses lèvres et elle murmurait : « Comme je suis heureuse d'avoir désobéi aux recommandations des médecins ! Et je ne suis pas la seule à m'en réjouir : le monde aurait été tellement malheureux si je n'avais pas donné naissance au Hazon Ich !! »
Le peuple Juif n'est pas soumis au Mazal ou aux astres, parce qu'il dépend directement du Créateur du monde !!

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Message par Renforce toi en Tora Lun 27 Avr - 14:45

Au cours d'un de ses voyages, le vol de Rav Azriel Tauber a été retardé, et après une longue journée, a été reporté au lendemain. La compagnie aérienne l'a conduit dans un bel hôtel, avec un immense écran de télé et un accès Internet illimité dans sa chambre. Ceci ne posa aucun problème à Rav Tauber qui les ignora, sortit un sefer et s'installa sur le canapé pour étudier. Mais malgré tous ses efforts pour se concentrer, il s'endormit profondément au bout de quelques minutes. Se réveillant au bout d'un certain temps, il se mit à pleurer : "Papa, mes grand-parents étaient des ouvriers,. Ils se réveillaient à l'aube, pour une journée de dur labeur physique, et revenaient chez eux, totalement épuisés. Mais que faisaient-ils dès qu'ils rentraient? Ils se rendaient à la synagogue et passaient les heures suivantes à étudier, sans prêter attention à leur épuisement. Leur étude était un sacrifice extraordinaire. Et moi ? J'ai passé ma journée à voyager et à parler, sans aucun labeur épuisant, et pourtant, je ne suis même pas capable de Te donner le plaisir de quelques heures d'étude ???"
A ce moment-là, il s'arrêta, et remit les choses en perspective. "Les générations précédentes T'ont servi avec "Assé tov" (faire le bien) et moi je vais Te servir via le "Sour méra" (s'éloigner du mal). Me voici, Papa, face à une immense TV et un accès libre à Internet. Je suis seul, donc personne ne saura jamais si je les utilise maintenant. Personne sauf Toi et moi. Et ceci est mon cadeau, pour nous deux, Toi et moi !!! Mon korban, mon sacrifice personnel, sera de ne pas toucher à ces boutons de "mise en marche".

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Message par Renforce toi en Tora Mer 29 Avr - 14:25

Pendant la Shoah, Itshak Salotsky qui n'avait alors que 16 ans ainsi que sa plus jeune sœur arrivèrent à se cacher dans un village alors que sa famille avait été déporté à Auschwitz. Itshak avait pris l'engagement de veiller sur sa sœur et de la protéger de tout mal. Ils se cachèrent durant une longue période dans un abri humide et étroit sous la terre. Itshak interdisait à sa sœur de prendre le risque de sortir.
Un jour, alors qu'il revenait "des courses" il découvrit que sa sœur n'était plus là. Le sang lui monta subitement à la tête, et sans même craindre pour sa vie, s'engagea dans la rue et demanda au passants s'ils savaient où avait disparu sa sœur. Ceux-ci lui montrèrent le bâtiment central des nazis.
Sans même réfléchir, il pénétra avec furie dans le bâtiment et cria: « Rendez-moi ma sœur tout de suite! »
Alors que les soldats nazis s'apprêtaient à le tuer sur place, le commandant général qui avait entendu les cris lui fit signe d'entrer dans son bureau.
Itshak se mit à criait qu'on lui rende sa sœur, et qu'il n'attendrait pas une seule minute! Le commandant très amusé de voir ce phénomène peu commun lui dit qu'il était prêt à lui rendre sa sœur à une seule condition:
« Lorsque tu me montreras que tu as des poils dans la paume de ta main... »
« Si je vous montre que j'ai des poils à cet endroit, vous me promettez que vous me rendrez ma sœur? »
Celui-ci lui dit d'un air amusé mais diabolique: « Tu as déjà entendu ma réponse »
Alors Itshak tendit la paume de sa main, et de nombreux poils bruns et épais apparu... Le maudit nazi crut s'évanouir! Il hurla alors avec rage: Amenez lui sa sœur et qu'il décampe vite de là!
D'où venaient ses poils?
Lorsqu'il avait 7 ans, Itshak avait mis sa main dans un des batteurs de la boulangerie de son père qui était en marche, et un grand morceau de chair de la paume de sa main lui fut arraché! Les hôpitaux de l'époque travaillaient de façon un peu primitive et on lui fit une greffe avec un morceau de chair qu'il avait dans un endroit du corps ou poussaient des poils . Bien que très reconnaissant envers Le Créateur il se désolait de l'aspect aussi peu esthétique de celles-ci. Ces camarades se moquaient souvent de lui.
Il raconta plus tard: "Seul Hashem qui voit d'un bout à l'autre du monde savait ce qui se passerait à l'époque de la Shoah, et Lui seul savait que ma sœur serait prise et que j'aurais besoin d'un phénomène hors du commun comme les poils qui poussent dans la paume de la main pour la sauver. Ce que nous croyions à l'époque d’être de la malchance, n'était en fait qu'une immense bonté de la part du Créateur qui avait déjà calculé comment moi et ma sœur allions être sauvé de la mort."
N'oublions jamais : Akol Létova ! Tout est pour le bien. Même si aujourd'hui nous souffrons d'une chose, demain elle pourra nous apparaître comme la plus belle chose qui ne nous est jamais arrivée...

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Message par Renforce toi en Tora Mer 29 Avr - 14:55

Choulamith a grandit, à New-York, dans une famille religieuse. Malheureusement, elle ne surmonta pas les épreuves qu’elle vécut et dévia du chemin de la Torah. Un jour, elle annonça à son père qu’elle partait, avec des amis, habiter en Inde…
Après être arrivée à destination, Choulamith abandonna entièrement l’accomplissement des mitsvot. Cependant, elle avait des remords quant à sa conduite, se rappelant encore de la douleur intense qu’elle avait aperçut chez son père lorsqu’elle l’avait quitté…
Elle essaya à plusieurs reprises de le joindre, mais ne reçut aucune réponse…
Quelques années plus tard, Choulamith rencontra l’une de ses anciennes amies. Cette dernière lui apprit que son père était décédé d’une crise cardiaque, probablement suite au chagrin qu’elle lui avait causé…
Suite à cette terrible nouvelle, Choulamith alla en Israël. Arrivée au Kotel, elle pria et pleura, suppliant d’être pardonnée pour ce qu’elle avait fait.
Soudain, une dame lui demanda chaleureusement pourquoi elle pleurait.Choulamith se confia à cette personne qui lui conseilla d’écrire son histoire sur un papier et de le glisser dans l’une des fentes du Kotel.
C’est ce qu’elle fit : elle écrivit quelques mots adressés à son père, lui demandant de l’excuser et lui annonçant sa décision de suivre désormais le chemin de la Torah. Mais voici qu’en essayant de glisser le papier dans l’une des fentes, il tomba par terre. Elle réitéra son geste à plusieurs reprises ; mais, quel que soit l’endroit qu’elle choisissait dans le Kotel pour y glisser le papier, il en retombait à chaque fois. Choulamith avait l’impression que satéchouva n’était pas acceptée… (Ce qui n’existe pas ! La téchouva est toujours acceptée, il faut juste persister malgré les épreuves qui peuvent se présenter.)
Elle se dit néanmoins qu’elle allait essayer une dernière fois ; et là… le papier rentra ! Mais un autre petit papier tomba du Kotel…
Lorsque Choulamith le ramassa, elle remarqua que son prénom y était inscrit. Elle l’ouvrit et aperçut une écriture familière. C’était… une lettre que son père avait écrite quelques semaines après qu’elle soit partie en Inde !
La lettre était adressée à Hachem et Lui demandait de protéger sa fille,Choulamith Bat Rivka, et de faire en sorte qu’elle revienne à la religion. Elle comportait aussi quelques mots adressés à Choulamith, par lesquels il lui demandait de l’excuser de s’être énervé contre elle et il lui faisait part de son seul désir : qu’elle fasse téchouva… (Alénou léchabéah)
En ayant vu de si nombreuses fois le petit papier retomber par terre,Choulamith aurait eu de quoi se décourager, de quoi s’imaginer que sa téchouva était définitivement refusée…
Mais en réalité :
- chaque fois qu’elle essayait de faire entrer le papier dans le Kotel et qu’il en retombait, elle s’approchait de l’endroit dans lequel il resterait ;
- chaque fois qu’elle se baissait pour le ramasser, elle s’approchait de la lettre de son père qui l’attendait depuis tant d’années…

Lorsqu’on est confronté à un problème, on a tendance à s’attrister et à se plaindre ; on ne réalise pas toujours qu’en vérité, chaque difficulté nous rapproche de la guéoula. Smile

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Message par Renforce toi en Tora Jeu 30 Avr - 14:06

Un homme très avar possédait une boutique dans laquelle se déroulait déjà depuis de nombreuses années tout le film de sa vie. Le soir venu, il se couchait entre les caisses de marchandises, sur de vieux sac de jute. En effet, pourquoi dépenser 1 centime pour un appartement inutile ?
Cependant, un jour alors qu'il rêvassait, il se souvint qu'il était déjà avancé en age et qu'il n'avait toujours pas fondé sa propre famille. Il se rendit donc des le lendemain matin chez une marieuse professionnelle pour lui demander de lui trouver une femme convenable. Mais la réponse fut sans appel :
- Impossible dans votre situation !
- Mais pourquoi ?
- Vous n'avez même pas d'appartement ! Vous pensez offrir à votre femme un coin de votre magasin pour habitation ? Pensez-vous qu'elle acceptera de dormir entre des caisses dur des vieux sacs de jute ?
- Mais que faire ?
- Vous devez d'abord trouver une maison convenable, et seulement ensuite je pourrai vous trouver un femme convenable.
Sans hésiter, notre homme entreprit de rechercher un appartement.
Il se rendit dans le quartier le plus chic de la ville et frappa à la première porte venue.
- Bonjour, je cherche à louer un petit coin de votre appartement !
- Un coin de ma maison ? Jamais de la vie ! Et la personne lui claqua la porte au nez.
Sans se décourager, il tapa à une seconde porte:
- Non ! Fut encore la réponse. Il continua sans relâche jusqu'à tomber sur une personne tellement vénale, qu'elle accepta de l'écouter :
- Je désire simplement louer un petit coin de votre maison, et avoir la possibilité de planter un clou au mur.
- Mais qu'est-ce que vous en ferez ?
- J'y accrocherai mon chapeau, mon sac ou ma veste...
- J'accepte, mais cela vous coûtera 100 pièces par moi !
Apres négociations, ils tombèrent d'accord sur la somme de dix pièces.
- Seulement ajouta note homme, je veux que nous écrivons toutes les conditions sur un contrat.
Le propriétaire accepta. Le soir même, il rentra dans son nouveau chez lui, se rendit dans son petit coin au bout du salon, prit un clou et l’enfonça dans le mur. Il y accrocha son chapeau. Il ressortit presque aussitôt et revint une heure plus tard, enleva son chapeau et accrocha son manteau. Il ressortit encore et revint après deux heures cette fois, portant un sac dégageant une odeur pestilentielle qu'il accrocha sur le clou.
- Mais qu'est-ce qu'il y a dans ce sac ? demanda le propriétaire.
- Un chat mort.
- Mais vous n'avez pas le droit !
L'homme sortit alors le contrat de sa poche et le montra au chef de famille. Ce dernier n'eut pas d'autres choix que de baisser la tête en signe d'inclination. Deux heure plus tard, alors que la maisonnée était endormie, il frappa bruyamment à la porte en demandant qu'on lui ouvre. Cette fois ci, il portait dans ses bras un sac duquel se dégageait une odeur encore plus nauséabonde que la fois précédente ! Toute la famille se réveilla incommodé et fut véritablement saisie de panique. Des mouches volaient autour du sac, l'odeur envahit rapidement tout l'appartement. Le père de famille se mit à hurler:
- Mais qu'est ce que c'est ?
- Ce ne sont que quelques rats morts depuis quelques jours.
Les membres de la famille perdirent alors tout bonnement le contrôle d'eux même et s'enfuirent en pyjama dans la rue...
L'avar s'installa tranquillement dans le somptueux canapé et envoya le lendemain un messager chez la marieuse portant le message suivant:
"Je suis prêt à me marier, j'habite à présent dans une grande maison du quartier le plus chic de la ville..."
Le Yetser Hara (le mauvais penchant) comme le héros de cette histoire, n'a au début jamais de grandes exigence: juste un petit clou ! Seulement, si on le laisse rentrer, il finira par polluer nos cœurs des pires immondices, pour finalement prendre pleinement possession de notre être !

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Message par Renforce toi en Tora Dim 3 Mai - 12:18

Une famille était en vacances à Teveria. La mère et ses 2 filles descendirent à la Kineret pour prendre un bain alors que le mari allait prier sur la tombe de Rabbi Meir Baal Haness. Les filles commencèrent à patauger dans l'eau, mais la fille aînée est allée trop loin et fut entraînée dans un courant. Elle ne savait pas nager, et commençait à se noyer. La mère regardait sa fille qui luttait pour sa vie, mais elle-même ne savait pas nager. Affolée, elle courut sur la route et tenta désespérément d'arrêter des voitures pour obtenir de l'aide. Mais les chauffeurs passaient, klaxonnant, lui criant de s'écarter de la route. Enfin une voiture élégante s'arrêta et un homme bien habillé demanda ce qui se passait. La mère expliqua tant bien que mal que sa fille se noyait. Il jeta ses habits et se précipita dans l'eau. Voyant ce que faisait son mari, l'épouse lui cria : "Eh! N'oublie pas que tu sors tout juste d'une crise cardiaque." L'homme ne recula pas, il plongea dans l'eau et parvint à ramener la petite fille. La mère poussa un soupir de soulagement, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que c'était la plus jeune, qui devait s'être éloignée pour sauver sa sœur aînée. Elle cria alors: "J'ai une autre fille là-bas!" Il sauta de nouveau en demanda: "Où est-elle? Où est-elle?" La mère essaya de l'orienter, "Là-bas, là-bas." Il plongea, la trouva et commença à faire glisser son corps vers le rivage, mais il y avait maintenant des gens sur la rive, qui criaient "Sa tête est encore dans l'eau! Sa tête est encore dans l'eau. Relève-la!!" Il souleva immédiatement la tête de l'enfant et la posa sur son épaule jusqu'à poser le corps sur le sable. Un arabe se trouvait sur la plage, et commença à pratiquer le bouche à bouche sur la jeune fille. Ils appelèrent les secours et les ambulanciers annoncèrent qu'ils avaient trouvé le pouls, mais que sa tête était restée trop longtemps dans l'eau pour qu'ils puissent faire quelque chose. Ils l'amenèrent à l'hôpital, où les médecins expliquèrent qu'il n'y avait aucun espoir. La famille commença à prier pour un miracle. Ils attendirent et attendirent, en priant. Le médecin lui fit passer un examen par IRM, et eut un sursaut en voyant les résultats. Il leur dit : "C'est incroyable, l'activité cérébrale a repris normalement". La fille se réveilla enfin et quitta l'hôpital deux jours plus tard. Les médecins dirent qu'ils n'avaient jamais vu quelque chose de semblable, il était impossible d'obtenir ce résultat après avoir été privée d'oxygène pendant si longtemps.
Quelques jours plus tard, la famille offrit une Seoudat Hodaa (repas de remerciement) pour remercier Hashem pour le miracle, et voulut inviter l'homme qui avait sauté dans l'eau pour sauver leur fille. Ils n'arrivaient pas à le retrouver, et pensèrent qu'il avait peut-être appelé à l'hôpital pour avoir des nouvelles de la petite, et ils avaient raison. Ils trouvèrent ainsi son numéro. Il s'agissait d'un avocat d'un kibboutz non pratiquant, sans aucun lien avec la religion. Ils l'invitèrent à la seouda et l'homme raconta son histoire. Il se remettait d'une crise cardiaque, et lui et sa femme se dirigeaient vers le nord pour prendre quelques jours de vacances, quand il vit cette femme sur la route. Sa femme lui avait dit de continuer à conduire, que cette femme qui barrait la route était sans doute une folle, mais dit-il, "elle paraissait désespérée, j'ai donc décidé d'aller l'aider." Il raconta à la famille qu'il avait été malade pendant un certain temps, et qu'il avait été dans le passé un nageur olympique, mais n'avait pas nagé depuis des ANNÉES. Mais la semaine précédente, dans le cadre de sa thérapie pour sa crise cardiaque, il se retrouva dans un hôtel avec piscine, et avait commencé à nager. Sa femme lui répétait que c'était dangereux, et lui, de lui répondre que pour une raison qu'il ignorait, il sentait que ça lui faisait du bien. S'il n'avait pas fait cela, il n'aurait pas pu sauver les filles. "Donc, j'ai sauté et ramené votre première fille, mais on m'a dit alors qu'il y avait une autre fille. Je suis retourné, et j'ai tiré votre deuxième fille sur le rivage, mais j'ai alors réalisé que je n'avais pas soulevé sa tête au-dessus de l'eau, mon esprit était réellement troublé - au cours de ces derniers moments cruciaux, je n'avais pas soulevé sa tête au-dessus de l'eau... cela me bouleversait. Je suis alors rentré et j'ai crié à ma femme, "J'ai tué cette fille". Ma femme me répondit "Qu'est-ce que tu racontes, tu l'as sauvée, tu as risqué ta vie". "Mais je suis stupide, je n'ai pas sorti sa tête hors de l'eau." "Non, me répondit-elle, c'est juste que tu n'as pas réalisé." "Non, elle est morte à cause de ma bêtise" disais-je, "C'est de ma faute, elle aurait continué à vivre!". Alors j'ai couru jusqu'au sommet d'une montagne, et j'ai dit, " Ribbono Chel Olam, jamais de ma vie je n'ai prié. J'ai été élevé dans un kibboutz, où l'on se moquait de la prière. Si j'avais été surpris en train de prier, j'aurais été très embarrassé. D., c'est la première fois dans ma vie que je m'adresse à Toi. Je ne serai jamais capable de survivre à cette tragédie. Je ne serai pas en mesure de continuer. S'IL TE PLAÎT, Hashem. Fais comme si j'avais prié toute ma vie, et regroupe toutes ces prières que j'aurais pu dire, et utilise-les pour sauver cette fille. S'il Te plaît D." La famille de la petite écoutait toujours son histoire et il termina: "je suis retourné à la maison, j'ai appelé l'hôpital, et ils m'ont dit qu'elle s'était réveillée une heure plus tôt (au moment précis de ma prière)! "
Pensez à cette histoire. Était-il un héros parce qu'il a retiré ses habits et sauté dans l'eau? Ou parce qu'il a sauté deux fois?
Au moment où il s'est dit, "j'ai tout gâché, j'ai essayé et j'ai essayé et j'ai tout gâché.", au lieu de tomber dans le désespoir, il a "pris" ce cœur brisé, et au lieu de le laisser se transformer en dépression et tristesse, il l'a converti en tfila. Une téfila que de sa vie il n'avait jamais dite. Une tefila qui conduisit à des miracles !
Il y a des moments dans la vie où nous pensons avoir tout gâché. Nous devons prendre conscience que ces moments mêmes, s'ils sont utilisés correctement, sont les graines de la délivrance...

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Message par Renforce toi en Tora Mar 5 Mai - 19:50

Un jour, un étudiant s'adressa au Maguid de Mézeritch remplis de larme. Il se plaignait qu'il devait lutter sans répit contre les mauvaises pensées qui ne cessaient de le tourmenter. Elles ne l'abandonnaient ni au moment de la prière, ni au moment de l'étude de la Torah. Il ne savait plus quoi faire. Le Maguid de Mézeritch lui conseilla d'aller se présenter chez Rabbi Zéèv Wolf de Zitomir qui pourrait le guider pour résoudre son problème.

L'étudiant prit la route et arriva à destination de bonne heure le matin alors qu'un froid glacial paralysait la ville. Il vit la lumière de sa maison allumée et fut rassuré. Il frappa à la porte, mais ne reçut aucune réponse. Il essaya de nouveau mais toujours sans succès. Il insista et tapa de toutes ses forces mais personne ne vint lui ouvrir... Il était fort étonné car il entendit la voix du Rav en train d'étudier ! Il ne comprenait pas pourquoi il ne réagissait pas à ses appels insistants. Il se mit alors à crier « Je viens de la part du Maguid Mézeritch ! Ouvrez-moi s'il vous plait ! » Aucune réaction de la part du maître ne se fit entendre.

Beaucoup plus tard le laitier de la ville se présenta chez le Rav et se fit ouvrir la porte avec une facilité déconcertante. Le jeune étudiant profita de l'occasion et se faufila dans la maison. Des qu'il vit le Tsadik, il commença à faire des signes de mécontentements. Rabbi Wolf ne fit aucun cas de cela. Et faisant comme si de rien n’était, il lui demanda la raison de sa venue. Il lui répondit qu'il cherchait un Grand Tsadik qui pourrait le guider dans cette guerre contre les pensées malsaines qui ne cessent de le harceler. Le Rav lui rétorqua avec le sourire : « Tu as déjà reçu mon conseil lorsque tu frappais à ma porte et je ne te l'ai pas ouverte... Je t'ai montré par là que le propriétaire est le seul maître de ses lieux et ne fait introduire chez lui que celui qu'il désire... ! »

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Message par Renforce toi en Tora Mer 6 Mai - 14:35

L’un des jeunes garçons qui participait régulièrement au cours du soir du Rav Chalom Chwadron, commença à s’absenter. Un jour, deux jours, puis trois. Rav Chalom était déterminé à retrouver le jeune homme et à le ramener à son étude de Torah.

Rav Chalom se rendit donc chez les parents du jeune homme, frappa à la porte, et voici que le jeune homme la lui ouvrit. Au début, ce dernier fut effrayé. Mais immédiatement, une discussion fascinante s’ouvrit entre eux. Discussion que Rav Chalom racontait, chaque fois qu’il s’en souvenait, à toutes les personnes se trouvant près de lui, comme s’ils étaient ce jeune homme-là.

- Rav Chalom : « Bonjour à toi mon cher. Nous ne t’avons pas vu ces derniers jours. Nous avons eu peur que tu ne sois tombé malade, D.ieu préserve, ou qu’il te soit arrivé quelque chose... »
- Le jeune homme : « Non, Kvod Harav, grâce à D.ieu, je vais bien. J’aime étudier la Guémara, c’est un réel plaisir pour moi, mais cette semaine, je suis forcé de m’absenter. La semaine prochaine, je reviendrai participer au cours, comme d’habitude, et plus encore. Je demande pardon au Rav de l’avoir dérangé et qu’il soit venu voir ce qui m’était arrivé. »
- Rav Chalom : « Et pourquoi es-tu forcé de t’absenter cette semaine, quelqu’un est malade dans ta famille ? »
- Le jeune homme : « Non, D.ieu préserve, j’ai une autre raison qui m’empêche de me joindre à vous cette semaine. Mais comme je l’ai déjà dit au Rav, je vous promets de participer au cours avec assiduité aussitôt que mon empêchement temporaire disparaîtra. »
- Rav Chalom ne le lâcha pas : « Intéressant. Je suis très curieux de savoir quel empêchement peut perturber un jeune homme comme toi de participer au cours, qui a lieu à une heure fixe et relativement tôt. »
- Le jeune homme essaya de s’esquiver : « C’est difficile de le dire, je suis gêné... »
- Rav Chalom parla alors avec son cœur : « Pourquoi être gêné, qui plus est, de moi. Dis-moi tout mon enfant, et je te promets d’uniquement t’aider... »
- Le jeune homme : « Non, je ne peux pas... Ce n’est pas de la stature du Rav. La semaine prochaine, je rejoins les bancs du Beth Hamidrach. Il n’y a aucune raison que le Rav s’inquiète... »
- Rav Chalom : « Je ne m’inquiète pas. Simple curiosité. Raconte-moi rapidement, si ce n’est pas quelque chose de particulièrement personnel, pourquoi cette semaine, non, et la semaine prochaine, oui ? Quelle peut en être la raison ? »

Finalement, voyant qu’il ne pourrait pas se dérober, le jeune homme répondit aux questions de Rav Chalom, et commença à raconter : « Je vais dire la vérité au Rav, cette semaine ont lieu les matchs de football les plus importants de l’année. Pas Chabbath biensûr mais aux heures où le cours a lieu. Et malheureusement, je ne peux pas, je ne peux vraiment pas y renoncer. Je suis accro au football... »
Rav Chalom écouta les paroles du jeune homme et se tut un long moment. Après cela, il leva ses yeux emplis d’amour du Ciel et des hommes, et dit : « Mon cher fils, j’ai entendu, et j’ai compris. Mais le secret du bonheur que tu trouves dans ce jeu de ballon m’intéresse... Je ne connais pas suffisamment ce jeu, et j’aurais aimé en connaître le déroulement de plus près, car peut-être que je rate quelque chose... »

La discussion prit alors une tournure amicale.
Rav Chalom s’assit près du jeune homme qui commença à lui raconter, avec un plaisir personnel, le déroulement du jeu : « Si le Rav le désire réellement, je vais lui expliquer », dit-il. « Dans le jeu, il y a deux équipes, et si l’on veut rapidement définir comment le remporter, je dirais que celui qui marque un but en faisant entrer le ballon dans la cage a gagné. Le moment où le ballon rentre dans la cage est le moment décisif. » Le jeune homme finit de parler, l’excitation visible sur son visage. Il n’aurait jamais cru s’asseoir un jour à côté du Rav et lui parler de football.

Rav Chalom fit un signe de la tête, comme s’il n’avait pas compris, et demanda : « En quoi est-ce une sagesse de rentrer un ballon dans une cage ? Viens avec moi et je vais te montrer comment je fais rentrer vingt ballons dans une cage, les uns après les autres... »
Le jeune homme sourit et répondit : « J’ai oublié de dire l’essentiel au Rav. Près de la cage, se tient un gardien, dans le langage professionnel, on appelle ça un gardien de but, et il essaye d’empêcher le ballon d’entrer dans la cage et de l’arrêter... »
« Et comment fait-on pour le vaincre ? », s’intéressa Rav Chalom.
« Justement, toute la sagesse du jeu est là, répondit le jeune homme, c’est la grande satisfaction du jeu. »
« Je veux comprendre » s’entêta Rav Chalom... « Ce gardien ne va pas dormir ? Il reste là 24 heures sur 24, il mange et dort là-bas ? »
« Pas du tout ! » éclata de rire le jeune homme... « Bien sûr qu’il va dormir. Il n’est là-bas qu’aux heures des matchs. Après, il retourne à sa vie. »
« Si c’est ainsi », conclut Rav Chalom... « Quel est le problème ? Nous irons la nuit, quand il n’y est pas, et nous marquerons un but sans problème... »

Le jeune homme, pensant encore que Rav Chalom ne comprenait pas les secrets du jeu, continua à expliquer, tout en levant la voix :
« C’est justement pour ça. C’est justement parce que le gardien n’est pas là et qu’il n’y a donc pas de difficulté à faire entrer le ballon, que ce n’est pas intelligent si on le fait rentrer. La sagesse est dans les moments difficiles, lorsque le gardien se tient debout et surveille. Il y a d’autres joueurs qui sont là-bas et qui l’aident à éloigner le danger. En fait, chaque équipe empêche l’autre de faire entrer le ballon dans sa cage. »

A ce moment-là, Rav Chalom se leva, regarda le jeune homme, et dit à haute voix :
« Que tes oreilles entendent ce que ta bouche dit. Est-ce que venir au cours la semaine prochaine c’est une force ? Tu as envie d’étudier, et la semaine prochaine tu n’auras aucun empêchement de venir au cours. La sagesse d’étudier à ce moment-là n’est pas particulièrement grande. Mais à un moment où il y a un obstacle devant les portes du Beth Hamidrach qui t’empêche d’y entrer, c’est à ce moment-là qu’il faut savoir marquer un but. S’il-te-plait, n’enfreins pas les règles du jeu, et passe les portes du Beth Hamidrach en ce moment difficile, comme ça tu seras, toi, le gagnant du match... »

Rav Chalom lui tendit la main chaleureusement, et le lendemain, lorsque le jeune homme renonça au match de football et apparut au cours, il se tint devant lui en signe de satisfaction.

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Message par Renforce toi en Tora Mer 13 Mai - 14:46

Dans la ville de Vologine, vivait un juif au nom de Rabbi Itshak. C'était un véritable érudit et de surcroît une personne extrêmement aisée et honorable. Pour ses affaires il devait souvent s'absenter de la maison pour des grands voyages à travers le pays. Apres plusieurs semaines il retournait dans sa demeure. Il avait l'habitude, après chaque voyage de rapporter de jolis cadeaux aux membres de sa famille.
Un jour, alors qu’il s’apprêtait à prendre la route, sa femme émit une demande particulière: cette fois ci, à la place de rapporter des cadeaux, elle désirait ardemment qu'il rapporte une série entière du Chass (Talmud). A cette époque, il était encore difficile et rare de trouver des collections entières du Talmud vu le prix exorbitant d'un tel trésor ! Les étudiants avaient l'habitude d'aller étudier à la maison d’étude ou à la synagogue, car il était extrêmement rare d'en trouver un collection complète dans une maison.
Rabbi Itshak partit en voyage. A son retour, il réussit l'impossible : il rapporta un Chass complet !! Tous les exemplaires n'étaient pas de la même collection, ni de la même couleur, ni de la même taille, toutefois il s’était procuré tous les exemplaires !
Il décida avec sa femme de mettre à disposition leur nouveau bien et tous pourraient ainsi en profiter. Ainsi, n'importe quel étudiant pouvait venir chez eux et emprunter un volume. Comme R' Itshak était souvent absent, c'est sa femme qui était responsable de gérer les prêts. Elle éprouvait une joie spéciale à cause du mérite qu'elle avait de pouvoir s'occuper d'une chose aussi extraordinaire.
Un jour, arriva dans la ville un des plus grands rabbanim de cette génération, celui qu'on surnommait le Chaagat Arié. Il s'installa dans une des maison d'étude de la ville et commença à se consacrer à l’étude de la Torah. De temps à autre, il se rendait dans la maison de R' Itshak pour emprunter un volume du Talmud. Sa femme comprit très rapidement qu'elle avait à faire à une personne hors du commun. Elle lui proposa alors de ne plus se fatiguer et de venir chaque jour jusqu'à chez elle. Elle lui proposa que chaque jour, son servant se rende chez lui afin de lui demander quel volume il aurait besoin et elle lui ferait apporter. Et ainsi il faut ! Pendant une très longue période, le valet apportait et rapportait les volumes au Rav.
Un jour, le Rav décida de quitter la ville. Avant de partir, il se rendit chez R' Itshak et sa femme et leu dit: " Par le mérite que vous m'avez donné la possibilité d'étudier de vos exemplaires du Chass et m'avait aisé à ne pas perdre de temps inutilement, je vous bénis afin qu'Hashem vous envoie deux fils qui illumineront le peuple Juif de leur Torah. L'un d'eux méritera de diffuser la Torah et d'enseigner le Chass, et le deuxième n'aura pas besoin du Chass car il le connaîtra par cœur ! "

La bénédiction du Tsadik s’accomplit et naquit dans la maison de R' Itshak Rabbi Haim de Volizine, l'auteur du fameux Nefech haHaim, élève du Chaagat Arié lui même et du Gaon de Vilna. Il fut le fondateur de la prestigieuse Yeshiva de Volozine, "mère" des Yéshivot ! Et le deuxième fils fut le fameux Rabbi Zalmalé qui était considéré comme l'un des génies de la génération, connaissant tous le Chass : Par cœur !!

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Message par Renforce toi en Tora Jeu 14 Mai - 16:23

On raconte qu'un bahour est venu chez Rav Lopian et lui demanda l'autorisation de quitter la yechiva pour assister à un mariage. Rav Lopian lui demanda s'il y aurait de la Pritsout. Le bahour répondit qu'effectivement il y en aurait, mais que cela ne l'affectait pas. Le regardant très sévèrement, Rav Lopian lui dit alors: "J'ai déjà quatre vingts ans, et je ne vois plus d'un oeuil. Pourtant, cela m'affecte. Tu es un jeune bahour, avec deux yeux en bonne santé, et tu dis que cela ne t'affecte pas?"

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Message par Renforce toi en Tora Lun 18 Mai - 11:12

Un des chevaux qui tiraient la calèche dans laquelle voyageait Rav Israël Salanter avait perdu un de ses fers. Il faisait déjà nuit et l’espoir de trouver encore un maréchal ferrant semblait illusoire.

Au loin, cependant, Rav Israël Salanter aperçut une lueur. A mesure qu’il s’approchait, des bruits de martellement devenaient de plus en plus audibles.

Quand enfin, il atteint cette maison, il découvrit l’artisan inespéré affairé à l’ultime réparation de sa journée.

Rav Israël Salanter lui demanda alors s’il pouvait faire quelque chose pour son cheval ou qu’il était trop tard. Rav Israël était étonné de voir l’artisan affairé à une heure si tardive.

« Ecoutez, cher monsieur, répondit l’homme, tant que la lumière de cette bougie brille, on peut encore réparer. »

Rav Israël Salanter, maître du Moussar, était parvenu à un niveau extrême de sensibilité. Il parvenait à utiliser chaque événement de sa vie pour se rapprocher encore et toujours plus de son Créateur.

Cette phrase, à priori anodine, entra au plus profond de son cœur et provoque une extraordinaire prise de conscience.

Comme il en avait l’habitude, et comme il encourageait ses élèves à le faire, il se mit alors à répéter des dizaines de fois avec enthousiasme :

« Tant que la lumière brille, on peut encore arranger ! »

« Tant que la lumière brille, on peut encore arranger ! »

L’âme est appelée une lumière. Tant qu’elle est encore dans ce monde, elle peut se parfaire !

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Message par Renforce toi en Tora Mer 27 Mai - 8:22

Cette histoire se déroule durant la première guerre mondiale dans la ville de Radine où vivait le ‘Hafets ‘Haïm. Tous les habitants de cette ville respectaient le shabbat. Mais à l'approche de la guerre ils durent la quitter pour s'installer dans un autre endroit où ce jour saint était malheureusement délaissé.
Le ‘Hafets ‘Haïm vit alors pour la première fois de sa vie une transgression du shabbat et se mit à trembler. Il éclata alors en pleurs pendant une longue heure sans s'arrêter et se disait en lui même : « Comment est-ce possible ? Un juif qui transgresse le shabbat, qui rompt le contact avec Son créateur en délaissant l'alliance éternelle ? »
Après une semaine, ce même scénario se répéta : il assista de nouveau à une transgression de ce jour sacré, se remit à trembler et une fois encore éclata en pleurs. Mais ces pleurs là étaient différents : cette fois ci ils augmentaient de minute en minute sans s'apaiser. Personne n'arrivait à le consoler. Ces élèves en furent étonnés et demandèrent à leur Rav comment se fait-il que cette fois-ci les pleurs étaient déchirants et plus forts que la première fois ?
En pleurant, le ‘Hafets ‘Haïm leur répondit :
« La première fois, j'ai pleuré sur la transgression du shabbat, sur le fait que les juifs sont prêts à perdre leur monde futur et d'une manière naturelle j'ai été apaisé au bout d'une longue heure. Mais cette fois ci, lorsque j'ai assisté à la profanation de ce saint jour, j'ai de nouveau tremblé et me suis mis à pleurer mais à mon étonnement cette fois ci les pleurs étaient différents, ils étaient plus faibles, avec moins d'ampleur et j'ai donc compris que le fait d'avoir vu ce délaissement du shabbat m'avait influencé et que finalement, il était devenu moins grave à mes yeux de profaner ce saint jour. Cela signifiait que j'avais commencé à accepter cette profanation. Je me suis donc dit : ’’Israël Meïr, tu as régressé !’’ C'est pourquoi j'ai commencé à pleurer sur moi-même ; sur le fait que je n'étais plus tellement affecté par cette transgression ». (Lorsque tu Sortiras en Guerre)
Attention à la force de l'habitude ...

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Message par Renforce toi en Tora Jeu 28 Mai - 9:48

Yoni, étudiant américain, suit ses études en Israël. Il retourne aux USA régulièrement pour rendre visite à ses parents. Jusque là, rien de bien particulier. Pourtant, lors d’un voyage, le « hasard » va lui faire rencontrer un homme…L’avion a décollé et les hôtesses apportent aux passagers les plateaux- repas. Pour Yoni, ce sera un repas Glatt cacher comme il avait commandé. pour son voisin, un repas non cacher.

Yoni est quelque peu perplexe. Pourquoi ?

Parce que le nom qui était inscrit sur le plateau ne laissait planer aucun doute sur l’identité de son voisin : Goldstein. Le passager était juif.


Yoni, fonceur dans l’âme et désireux d’aider son prochain à revenir vers Hachem, tente une approche.

- Vous vous appelez Goldstein ? demande Yoni à son voisin.

- Oui, répond ce dernier en souriant comme s’il avait deviné la prochaine question…

- Savez-vous que vous auriez pu commander un repas cacher ?

- Absolument dit l’homme qui ne souriait plus. Je suis juif et tout ce que je fais ou ne fais pas, je le fais en toute conscience de mes actes.

- Si j’ai bien compris, continue Yoni, vous mangez de la nourriture non cacher en toute connaissance de cause !

- Vous avez tout compris.

- Et pour quelle raison ?

- Je vais vous expliquer, mon garçon. Je crois en Hachem et je continuerai à croire en Son Existence jusqu’à la fin de ma vie. Mais mes rapports avec Hachem se sont détériorés après la catastrophe subit par mon peuple durant la seconde guerre mondiale.
- Vous auriez du en parler avec tous les grands qui eux aussi sont passés par les mêmes épreuves et qui eux ont gardé la foi et la pratique religieuse ?
- Vous êtes jeune, mon petit et je ne veux pas vous embêter avec ma vie.
- Mais je tiens à discuter avec vous, insiste Yoni.
- Je me suis battu dans les camps car j’avais la plus belle cause à défendre. C’était mon fils. Pourtant, Hachem me l’a pris dans cet enfer indescriptible. Alors j’ai levé les yeux vers le Ciel et j’ai dit à Hachem qu’à partir du moment où Il m’avait enlevé mon fils, Il m’avait perdu à Son tour. C’est la raison pour laquelle, j’agis de la sorte.

Yoni, notre étudiant américain était sans voix tellement l’émotion l’avait envahi.

Les choses s’arrêtèrent là. Mais « Il ne dort ni ne sommeille le Gardien d’Israël »…

Deux ans plus tard, Yoni passe les fêtes de Tichri, chez ses parents.

Le jour de Kippour, après l’office de moussaf, les Ashkénazim font une pause. Yoni en profite pour sortir et prendre l’air. En face de la synagogue, il aperçoit un homme, assis sur un banc, en train de fumer.

Cet homme lui rappelle quelqu’un mais il n’arrive pas à se souvenir.

Soudain ! Il sait. C’est Monsieur Goldstein…

Yoni traverse la rue pour aller le saluer.

- Chalom à vous, Monsieur Goldstein. Vous vous souvenez de moi ?

L’homme le regarde avec insistance puis lui sourit.

- Le petit étudiant dans l’avion, il y a deux ans ?

- Vous avez une bonne mémoire. Alors vous fumez en toute conscience parce que c’est Kippour, n’est-ce pas ?

- Absolument.

- Vous pouvez m’accorder une faveur en ce jour si important pour le peuple juif ?

- Dites toujours.

- Nous allons reprendre l’office et nous avons l’habitude de rappeler la mémoire de tous les disparus. Pourquoi ne pas venir avec moi et rappeler celle de votre fils ?

Un silence pesant s’installe. Monsieur Goldstein ferme les yeux et réfléchit. La proposition du jeune homme transperce comme un couteau sa mémoire endolorie.

C’est la seconde fois qu’Hachem lui tend la main…

Et si c’était le moment de faire la paix ?

- Je vous suis dit Monsieur Goldstein à Yoni. Mais il faudra rester à côté de moi car cela fait plus de soixante ans que je n’ai pas mis les pieds à la synagogue.

Yoni est heureux.

Lorsque Monsieur Goldstein pénètre dans la synagogue, les larmes trop longtemps contenues, jaillissent sur son visage.

Monsieur Goldstein, accompagné de Yoni monte à la Téba (estrade centrale) pour rappeler la mémoire de son fils.

Sa voix est tremblante… Il donne le prénom de son fils et le prénom de sa
femme.

En entendant l’énoncé des prénoms, l’administrateur de la synagogue se lève. Son visage est livide. Il regarde avec insistance le vieillard qui venait de parler. Il se rapproche de lui et c’est péniblement qu’il prononce les mots suivants :

- Vous pouvez répéter les prénoms, s’il vous plaît ?

Monsieur Goldstein s’exécute sans comprendre pourquoi.

L’administrateur est totalement ahuri. Il se rapproche encore plus près de Monsieur Goldstein et le serre très fort dans ses bras.

- « Papa » « Papa », déclare t'il en sanglotant. On m’avait dit que tu étais mort dans les camps et aujourd’hui en ce jour de Kippour, je te retrouve.

Merci à Toi, Hachem.

En entendant ces propos, Monsieur Goldstein s’évanouit. Tous les fidèles tentent de le ranimer. Au bout de dix minutes, le vieillard rouvre les yeux et c’est le visage de son fils qu’il voit en face de lui.

- Mon fils, aide-moi à me lever pour remercier le Maître du monde et remercier la ténacité de ce jeune homme continue Monsieur Goldstein en montrant du doigt notre étudiant assez ému, il faut le dire.


« Le désespoir n’existe pas ».

Notre Monsieur Goldstein n’enfreignait pas la loi pour se révolter contre Hachem. Non !

Il enfreignait la loi pour crier à Hachem qu’il restait toujours son fils mais qu’il l’avait perdu.

Hachem qui sonde les cœurs a entendu l’appel au secours de Monsieur Goldstein et pour récupérer Son fils, Hachem lui a rendu le sien.


(Rapporté par le Rav Its'hak Fanger)

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Message par Renforce toi en Tora Jeu 4 Juin - 20:13

Le Pnei Menahem a une fois raconté que, après «Le Grand Feu» en Allemagne qui brûla la maison du Sefat Emet et sa vaste bibliothèque, la
compagnie d'assurance a envoyé des experts pour déterminer la cause de l'incendie et estimer le montant des dégâts.

En passant près d'eux dans la cour, le Sfat Emet les vit discuter entre eux, et
envoya un de ses assistants pour savoir de quoi ils discutaient. L'assistant est revenu, rapportant que selon eux, le feu avait commencé par un mégot
de cigarette négligemment jeté. Le Sefat Emet déclara alors, « Si un geste
apparemment insignifiant- imprudent, peut semer une telle destruction et dévastation - combien plus puissants et de portée plus importante doivent être les effets de mesures "petites" - mais significatives - prises par l'homme dans la Avodat Hachem !"

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